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Sociétés Civiles de Placement Immobilier

Qu’est-ce qu’une SCPI ?

La pierre-papier autrement appelée SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) se positionne au cours des dernières années comme l’une des solutions d’investissement privilégié des Français. Les SCPI répondent à de nombreux objectifs et offrent aujourd’hui le meilleur couple rendement/risque.

Le marché des SCPI ne cesse de croître et pèse aujourd’hui plus de 65,1 milliards d’actifs sous gestion. On dénombre à l’heure actuelle 191 SCPI et il devient primordial de sélectionner les bonnes SCPI pour répondre à vos objectifs.

La SCPI et son fonctionnement

Un investissement dans une société civile de placement immobilier permet d’acquérir via des parts de société des immeubles de bureaux, des boutiques ou des immeubles d’habitation.

Grâce aux fonds récoltés, la SCPI acquiert un ensemble de biens immobiliers qu’elle va gérer, louer et entretien.

Il existe plusieurs types de SCPI :

  • Les SCPI de rendement, qui misent sur la distribution des revenus
  • Les SCPI de plus-values, qui ont pour objectif une forte revalorisation du patrimoine acquis
  • Les SCPI fiscales, qui offrent aux investisseurs des allègements d’impôt

Les loyers reversés aux investisseurs sont nets de charges et proportionnels au nombre de parts détenus par ces derniers. Tout ce qui concerne les différentes provisions, frais de gestion de la SCPI, taxes foncières ou autres frais (entretien, travaux, etc.) est prélevé en amont du versement du loyer.

Quels avantages offrent un investissement SCPI ?

Les SCPI permettent de répondre à la plupart des objectifs patrimoniaux. Les avantages de cet investissement sont nombreux puisqu’elles permettent :

– De réaliser un investissement locatif long terme dans une valeur refuge qui est l’immobilier
– De profiter des avantages des locataires professionnels à savoir une collecte de recettes locatives plus élevées, une plus grande stabilité des locataires (taux d’occupation), des baux professionnels (qui courent généralement sur neuf ans) et un confort dans la sélection du locataire (signatures de qualité)
– De s’assurer d’une forte mutualisation des risques locatifs puisqu’elle est composée de différents biens (bureaux, hôtels, commerces, zones d’activité), de nombreux locataires et de différents emplacements géographiques. On écarte ainsi écarte le risque de carence locative puisque l’investisseur ne dépend pas d’un seul locataire, mais de centaines de locataires professionnels.
– D’investir de manière simple et sereine. Les SCPI ne comportent aucune contrainte de gestion et disposent d’un montant d’investissement souple avec la possibilité d’acquérir des parts pour une centaine d’euros.
– De disposer de revenus mensuels ou trimestriels qui génèrent un complément de revenus immédiat ou pour la retraite.
– De permettre une protection des proches optimale puisqu’en cas de décès les parts de SCPI se transmettre comme un patrimoine immobilier.

La SCPI reste un placement immobilier, faites attention à votre horizon d'investissement

L’horizon d’investissement conseillé par l’AMF (autorité des marchés financiers) est de 8 ans. Les frais de souscription prélevés lors de la revente des parts sont compris entre 8 et 12 % en fonction des SCPI et il est important de les prendre en considération. Pour faire une comparaison, lors d’un investissement immobilier traditionnel ces frais de souscription sont équivalents à des frais de notaires + frais d’agence.

L’avantage indéniable à prendre en compte en investissant via un support SCPI est que l’investisseur travaille bien sur la somme nette investie et non pas la somme déduite des frais. Par exemple, si l’on achète pour 100 000 € de SCPI, les loyers seront bien calculés sur les 100 000 € et non pas 100 000 € moins le pourcentage de frais.

Notons que la SCPI a le même objectif que l’investisseur : pour réaliser un maximum de profit à la revente, celle-ci doit gérer au mieux le parc immobilier.

Quelles possibilités pour investir en SCPI ?

Il y a quatre méthodes principales d’investissement en SCPI. Ces dernières répondent à des objectifs différents :

  • Au comptant, on achète des parts, car on a envie de percevoir des revenus complémentaires. Les versements sont mensuels ou trimestriels selon les gestionnaires et généralement versés après un délai de jouissance qui va généralement de quatre à six mois.
  • Via un crédit immobilier. C’est la solution qui offre actuellement le meilleur rendement. Les taux d’intérêt sont historiquement faibles et l’on peut déduire du bénéfice généré les intérêts d’emprunts, l’assurance décès invalidité et frais financiers. Cet effet de levier est l’un des plus intéressants !
  • Via un contrat d’assurance-vie. Cette solution permet, pour les personnes ayant une tranche d’imposition élevée, d’optimiser la fiscalité. Les loyers restent dans l’enveloppe de l’assurance-vie et ne sont par conséquent pas fiscalisés. Ces derniers servent à racheter de manière automatique des parts du support, cela a donc un effet « boule de neige ». Au fur et à mesure du temps, on devient automatiquement plus rentable puisqu’on a le nombre de parts détenus dans le portefeuille devient de plus en plus important.
  • Via le démembrement temporaire. Essentiellement destiné pour les personnes imposables à l’ISF ou les personnes souhaitant avoir un revenu complémentaire dans quelques années. Les gestionnaires de SCPI proposent différentes durées pouvant aller de deux à vingt-cinq ans. C’est une solution qui trouve de plus en plus d’investisseurs, car les quote-parts offertes au nu-propriétaire sont de plus en plus intéressantes.

Quels critères à valider pour investir dans une SCPI ?

Quelques critères principaux sont à prendre en compte lorsque l’on souhaite investir dans une SCPI :

  • Le premier critère est le rendement octroyé et la stabilité de cette dernière dans le temps. Il suffit simplement de comparer le rendement locatif proposé par rapport à la moyenne du marché et de vérifier qu’il soit stable dans le temps.
  • Il faut ensuite regarder le prestige de la maison de gestion et son actionnariat. En effet, on constate que les SCPI gérées par une société de gestion indépendante superforme les SCPI bancaires.
  • Le type de SCPI. Il existe des SCPI à capital fixe et à capital variable. Les SCPI à capital variable sont à privilégier puisqu’elles permettent une plus grande disponibilité des parts à la revente.
  • La capitalisation est également un élément prépondérant. Une SCPI proposant une capitalisation de plus de 1 milliard d’euros offrira une meilleure mutualisation des risques qu’une SCPI de quelques dizaines de millions d’euros de capitalisation. Attention cependant aux très grosses SCPI qui risquent d’avoir une probabilité d’augmentation du prix de la part assez faible.
  • Les taux d’occupations physiques et financiers du parc immobilier sont également à scruter. De façon logique, un parc immobilier inoccupé de moitié offrira de moins bonnes garanties qu’une SCPI avec 95 % de taux d’occupation.
  • Le niveau des réserves (taux de report à nouveau) doit également être vérifié. Cela correspond au fonds de trésorerie de la SCPI si celle-ci doit faire face à un départ imprévu de locataire ou une faillite de celui-ci. Attention un niveau trop élevé de réserves pénalisera le rendement : c’est de l’argent qui n’est pas investi donc qui ne rapporte pas (ou très peu).