Mis en place au milieu du XXème siècle, le système de retraite français est un système de retraite basé sur la répartition où les travailleurs payent des cotisations qui sont réparties entre les retraités actuels. Il se base donc sur un système de solidarité intergénérationnelle qui est aujourd’hui en péril à cause de l’allongement de la durée de vie et de la disproportion entre actifs et retraités.
Pour permettre aux futures générations de mieux se préparer à l’après-vie professionnelle, l’Etat permet, quel que soit le statut professionnel (salarié, indépendant, fonctionnaire, etc.), aux particuliers de souscrire à des régimes complémentaires d’épargne retraite individuelle ou collective.
Pour beaucoup de particuliers, la retraite est aujourd’hui devenue une véritable source d’inquiétudes puisqu’elle est synonyme d’une baisse de revenus qui peut être plus ou moins significative selon son secteur.
En moyenne, les statistiques montrent que dans le secteur privé, les cadres perdent jusqu’à 30%, voire 40% de leur dernier revenu, un chiffre qui peut atteindre 50% dans la fonction publique…
Il est donc devenu primordial de commencer à épargner le plus tôt possible en vue de se constituer des revenus complémentaires au moment de sa retraite.
Si vous souhaitez disposer d’un capital de 100 000€ à 65ans – avec une hypothèse de rendement à 3% – il va falloir investir chaque mois 170€ si vous commencez à 35ans, 310€ si vous commencez à 45 ans et 720€ par mois si vous commencez à 55ans.
Pour aller plus loin, si on estime que, pour parvenir à un complément suffisamment intéressant (2 500 € par mois), le mieux est de commencer à épargner vers 40 ans, à hauteur de… 750 € par mois. Un montant impossible à mettre de côté tous les mois pour la quasi-totalité des ménages français, d’autant que les rendements offerts par les livrets bancaires, les plans (PEL par exemple) et comptes épargnes sont bien loin de répondre à cet objectif.
L’épargne-retraite comporte aujourd’hui une multitude de dispositifs et peuvent être proposés par les entreprises (épargne retraite collective) ou des organismes privés (épargne retraite individuelle). Dans les deux cas, le principe est le même : tout au long de sa vie active, l’épargnant verse sur son compte ou plan d’épargne des sommes, qui sont bloquées jusqu’à son départ en retraite. À ce moment, deux solutions s’offrent à lui pour débloquer ses plans d’épargne retraite :
Le choix de la sortie (en rente ou du capital) dépend des objectifs de chacun concernant ce nouveau départ. Si, au terme de sa vie active, le / la jeune retraité(e) veut financer des projets importants tels que des voyages, l’achat d’une résidence secondaire, etc., il sera alors préférable de privilégier une sortie en capital. Si au contraire il préfère s’assurer un revenu régulier durant toute la durée de sa retraite, la rente viagère peut s’avérer pertinente.
Il est possible de récupérer son épargne en capital de façon anticipée dans les cas suivants :
Les sommes versées sur le compte épargne retraite peuvent être en partie déduites de l’impôt sur le revenu et peuvent représenter un avantage considérable lors de la constitution de ce dernier.
Adoptée définitivement le 11 avril 2019, la Loi Pacte a introduit un produit unique dédié à l’épargne retraite en France : le Plan d’Epargne Retraite ou PER.
Découvrir le PERLe PERP, Plan Epargne Retraite Populaire, a été créé par la loi Fillon en août 2003. C’est un contrat d’assurance individuel et facultatif.
Découvrir le PERPPrévus par une loi de 1994, les contrats Madelin sont des produits de retraite par capitalisation ouverts aux travailleurs non-salariés.
Découvrir le MadelinEgalement institué par la loi Fillon en août 2003, le PERCO est un dispositif d’entreprise qui permet aux salariés de se constituer une épargne.
Un « article 83 » est un contrat d’assurance-vie collectif souscrit par l’employeur pour le compte de ses salariés, ou d’une partie d’entre eux.
Découvrir l'Article 83Uniquement dédiés aux fonctionnaires, les contrats Préfon et CRH leur permettent de cotiser de façon facultative à des caisses de retraite supplémentaires.
Découvrir le Préfon et le CRH